Comment procéder au stockage de l’énergie électrique ?

Aujourd’hui le stockage de l’électricité est devenu un indispensable. Néanmoins savez-vous vraiment comment on stocke l’énergie ? En quoi le stockage de l’énergie électrique est-il utile ? Connaissez-vous les enjeux, le fonctionnement et les innovations du stockage d’électricité ? Nous vous donnons toutes les clés du stockage d’électricité dans cet article !

Stocker de l’électricité : comment ça marche ?

L’électricité à l’état brut ne peut pas être stockée car les technologies actuelles ne permettent pas le stockage d’électricité. Car en fait, le fait de stocker de l’électricité réside dans le fait de convertir un courant électrique en une autre forme d’énergie que l’on peut stocker. Il devient alors possible de mobiliser celle-ci à la demande, pendant quelques minutes (dans le cas par exemple du volant d’inertie) ou quelques heures voire quelques jours (dans le meilleur des cas, dans la mesure où c’est une batterie électrochimique) plus tard, pour produire à nouveau de l’électricité. C’est toute la problématique concernant le stockage d’électricité. Si vous voulait stocker de l’énergie via une batterie, vous devait choisir celle qui est le plus adaptée à vos besoins.

A présent, il existe deux manières pour le stockage de l’énergie électrique, on peut parler du :

·  Stockage stationnaire de l’électricité, donc un stockage d’électricité fixe

·  Le stockage embarqué dans les véhicules électriques ou les appareils portatifs.

·  Les moyens de stockage stationnaires : Ces derniers ont en général des capacités importantes (qui se comptent parfois en centaines de MWh). On est plutôt sur des capacités de l’ordre du kWh pour le stockage embarqué.

Pourquoi stocker de l’énergie électrique ?

Actuellement, on est capable de stocker l’électricité pour alimenter nos appareils ou nos véhicules électriques portatifs. Pour être capable de stocker l’électricité produite par les énergies propres non fossiles, il nous faut améliorer la stabilité des réseaux d’électricité. Il faudrait également accompagner l’autoconsommation électrique chez les particuliers ou dans les entreprises.

Dans d’autres mesures, le stockage stationnaire prend une dimension stratégique. Il contribue à assurer l’équilibre entre la production et la consommation de l’électricité. On stocke alors de l’énergie dans les périodes creuses ou les moments de forte production. Tout cela dans le but d’être capable de la restituer plus tard ou en cas de demande élevée dans le cas où la production sera plus faible.

Les chiffres

Ces affirmations se vérifient car les énergies renouvelables (en ne parlant pas des énergies hydraulique) sont en hausse. L’éolien a représenté 6,3 % et l’énergie solaire 2,2 % de la production d’électricité en France en 2019.

Ces deux viviers d’électricité verte sont en forte augmentation : respectivement +21 % et +8 % l’an passé. La France aimerait atteindre 40 % de production d’électricité d’origine renouvelable d’ici 2030. Néanmoins cet objectif pose un problème : ces énergies sont de nature instable. En effet, il est impossible d’avoir le contrôle sur le vent ou le soleil ! Plus on construit d’éoliennes ou de centrales solaires photovoltaïques, plus il faut augmenter les capacités de stockage de l’énergie.

A la même période, on constate une explosion des mobilités électriques. Il faut savoir que 58 % des véhicules vendus en Europe seront tout ou en partie électrifiés en 2030. Néanmoins, ces millions de motos, de bus, de camions et voitures électriques nécessitent des batteries toujours plus performantes en termes de capacité pour le stockage de l’électricité.

Pour terminer, le développement de l’autoconsommation et des « smart grids », qui sont des réseaux électriques intelligents, viennent alimenter de forts besoins en stockage d’énergie.

Conclusion de notre article, d’ici l’année 2040, nous estimons que 7 % de la production électrique mondiale serait stockable dans des batteries de stockage. Une bonne nouvelle pour le stockage d’électricité !